Dans une décision du 13 février 2019 ( Civile 1ère N° 18-12763) , la Cour de Cassation a sanctionné une Cour d’Appel qui avait limité le montant de la prestation compensatoire due par le mari au motif que celui-ci avait dû assumer, durant une période relativement longue, le remboursement des emprunts du couple.
La Cour de Cassation a considéré que la prise en charge des emprunts, qui pouvait ouvrir droit à une créance sur l’indivision post-communautaire à prendre en compte au moment du partage, n’était que provisoire et qu’il n’y avait pas lieu d’en tenir compte pour apprécier le montant de la prestation compensatoire.
On suppose que la prise en charge des remboursements des prêts par le mari était consentie à titre d’avance et non au titre du devoir de secours.
Dominique FERRANTE
Avocat à PARIS