Le juge peut refuser dans certains cas de prononcer le divorce. Il convient de distinguer selon le type de divorce :
Divorce par consentement mutuel judiciaire :
Le juge peut refuser de prononcer le divorce s’il estime que les intérêts de l’un des époux ou des enfants ne sont pas suffisamment préservés ou s’il estime que le consentement de l’un des époux n’est pas éclairé ou a été forcé.
Le juge peut soit inviter les époux à lui présenter une nouvelle convention tenant compte de ses observations, soit refuser de prononcer le divorce.
Divorce accepté :
Lorsque l’acceptation est donnée , elle est définitive donc d’une manière générale le juge prononcera le divorce sauf dans le cas très exceptionnel où le PV d’acceptation n’aurait pas été signé par la bonne personne, suite à une usurpation d’identité .
Divorce pour altération définitive du lien conjugal :
Le juge peut décider de refuser de prononcer le divorce s’il estime que la preuve de la séparation des époux depuis plus de deux ans à la date de l’assignation n’est pas rapportée.
Divorce pour faute :
Le juge peut décider de refuser de prononcer le divorce s’il estime que la preuve des griefs n’est pas rapportée. Il arrive parfois que les deux époux forment tous deux une demande en divorce et que le juge que considère que la preuve des griefs n’est pas rapportée de part et d’autre. Il peut refuser de prononcer le divorce alors que dans ce cas les deux époux souhaitent divorcer.
Dominique FERRANTE
Avocat à PARS